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Le Marteau et la Faucille / Don DeLillo J’ai découvert Le Marteau et la Faucille à sa parution française, une édition in extenso dans le journal Libération, il y a quelques années. Ce fut ma première rencontre avec l’oeuvre de Don DeLillo. Ce texte a traîné près de moi pendant des années, non pas dans des tiroirs, mais dans mon ordinateur ou dans mon sac à dos. Je le lisais souvent, le faisais lire à mes amis, aux élèves acteurs que je rencontrais. Dans cette nouvelle, il y a tout ce qui me touche dans le geste d’un auteur, tout de la littérature contemporaine qui fait mon travail depuis dix ans maintenant. Tout de Don DeLillo aussi. Le Marteau et la faucille raconte l’histoire d’un homme, Jerold Bradway, dont nous comprenons qu’il a été trader dans une autre vie, et qu'il vit aujourd’hui dans une prison, un camp aux contours flous, surplombant l’autoroute, passant d’une salle TV au terrain de football des détenus, tous comme lui puissants financiers ayant fait fortune dans les hedge funds ou marchands d’arts ayant détourné des milliards de dollars. Tous sont là, engoncés dans leur absolue solitude, rendus à l’état d’enfant ou de vieillard, sans plus de pouvoir que celui d'observer les paysages alentours et se remémorer leurs vies perdues, leurs smartphones, leurs pères partis et ces toiles de maître dont ils couvraient leurs murs. Ecrit en réaction à la crise économique mondiale de 2008, le texte est bien plus qu’une condamnation des excès du capitalisme financier. Il est une réflexion sur la possession et la perte, sur la fragilité des hommes, sur leurs rêves de liens, sur l'absence d’espoir. Ce texte, nous l’avions intégré au spectacle Joueurs, Mao II, Les Noms, créé au Festival d’Avignon en 2018. Il était magnifiquement interprété par Joseph Drouet. Nous décidons maintenant de le présenter seul, dans son immense simplicité, celle d’un homme face à nous, laissant toute la place aux mots de Don DeLillo, à cette vision immense du vide contemporain. Julien Gosselin, Mars 2019 *** TEXTE Don DeLillo TRADUCTION Marianne Véron ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE Julien Gosselin AVEC Joseph Drouet SCÉNOGRAPHIE Hubert Colas, assisté de Andréa Baglione ASSISTANT À LA MISE EN SCÈNE Maxence Vandevelde CRÉATION MUSICALE Guillaume Bachelé & Maxence Vandevelde CRÉATION LUMIÈRES Nicolas Joubert CRÉATION VIDÉO Pierre Martin CRÉATION SONORE Julien Feryn COSTUMES Caroline Tavernier ADMINISTRATION / PRODUCTION / DIFFUSION Eugénie Tesson ORGANISATION TOURNÉE / COMMUNICATION Emmanuel Mourmant ADMINISTRATION Paul Lacour-Lebouvier DIRECTION TECHNIQUE Nicolas Ahssaine DIRECTEUR TECHNIQUE ADJOINT Vianney Brunin L’Adaptation du Marteau et de la Faucille est représentée dans les pays de langue française par Dominique Christophe / l’Agence, Paris en accord avec Abrams Artists & The Wallace Literary Agency, New York Texte publié aux Editions Actes Sud PRODUCTION Si vous pouviez lécher mon cœur PRODUCTION DÉLÉGUÉE Le Printemps des Comédiens COPRODUCTION Printemps des comédiens Montpellier / Maison de la Culture de Bourges, CCAM Vandoeuvre-les-Nancy, Romaeuropa